La publicité et la nourriture
Bon, ben, j’ai
craqué cet après-midi… Un paquet de biscuit au chocolat (176 Kcal).
Mais, j’ai
été sage ce soir. Mon chéri m’a emmenée au restau et j’ai choisi du riz plutôt
que des frites. Ce n’est pas grand-chose, mais au niveau des calories de
la journée, par contre, il doit y avoir une belle différence.
Je sais que
dans les régimes Weight watchers, une petite portion de frites vaut 8 points
alors que du riz à volonté en valent 4.
C’est fou à
quel point la nourriture est omniprésente, cela dit. Là, je regarde un film à
la télé. A chaque publicité, j’ai envie de manger. Les puddings « La
laitière », les céréales « Spécial K » pour grignoter, des
mini-babybel pour un break raclette, les 16 sortes de Danette. Et voilà, la
pause publicité est finie. Entre deux publicités de bouffe, il y a eu quelques
spots pour des produits à lessiver, une voiture et les programmes de demain.
Après ça, il
faut ne pas avoir envie de manger… Hum !
C’est bien
là la différence avec les addictions à d’autres formes de drogues, les vraies.
On ne voit pas quatre à cinq spots sur le sujet entre chaque série ou
entrecoupant un film. On se concentre sur une bête série et on peut peut-être oublier
la drogue en question.
Bien sûr,
la nourriture n’est pas à proprement parler une drogue. Néanmoins, pour moi, c’est
proche. C’est ma drogue. Celle qui partage mon quotidien depuis des années.
Celle que je maudis en même temps que je la bénis. Celle dont j’ai envie mais
dont j’ai honte, dès que l’envie est assouvie.
Je peux me
concentrer sur un autre sujet. Sur un film. Mais, alors, je dois payer pour cela
car à la télévision, je sais que je serai confrontée à cette drogue qui m’est
chère.
La télévision publique française a banni les publicités
après 20 heures. C’est une très bonne chose. J’aimerais que les chaînes belges
s’en inspirent également.
Pour l’heure,
j’ai faim (pas en vrai, sans doute, mais, dans ma tête, en tout cas, c’est
certain).